La rupture tardive de période d’essai s’analyse nécessairement en un licenciement sans cause réelle et sérieuse


Dans un arrêt du 3 juillet 2024 (n°22-17.452, premier moyen), la chambre sociale de la Cour de cassation décide que la rupture d’une période d’essai après qu’elle a eu pris fin constitue nécessairement un licenciement sans cause réelle et sérieuse, peu important les motifs énoncés par l'employeur dans la lettre de rupture.